
J’AIMAIS LES CHAMPS
J’aimais les champs
Houppés d’épis danseurs,
Qui flottent lentement
À la brise du soir.
J’aimais la corolle profonde…
…Rombière de jadis
Sanglée dans les besognes du sommeil
Sous un baldaquin sadique !
J’aimais les maravédis,
Cueillis pour ta vénale fidélité
Tendre Vénus du permafrost.
René Réveilliez
