

Deuxième exposition au Soleil
Cœur braisé
Tes yeux de braise
m’ont mis sur des charbons ardents
Œil pour œil
dent pour dent
Je me consume
à petit feu
te dévorant des yeux
Et mon cœur braisé
brûle à feu doux
d’un amour fou
Tandis que toi
à l’aise
de ton regard ardent
Œil pour œil
dent pour dent
Tu souffles encore
sur les braises
Jacques DÉCRÉAU
Tes yeux de braise
m’ont mis sur des charbons ardents
Œil pour œil
dent pour dent
Je me consume
à petit feu
te dévorant des yeux
Et mon cœur braisé
brûle à feu doux
d’un amour fou
Tandis que toi
à l’aise
de ton regard ardent
Œil pour œil
dent pour dent
Tu souffles encore
sur les braises
Jacques DÉCRÉAU

Modernité
Tu te souviens
La robe verte
Ta robe vert laitue
Etroite sur tes hanches
Tu étais toute jeune
A peine tes vingt ans
Et ta robe légère
Allégeait ta vertu
Tu n’en avais guère
En ma compagnie
La robe sur ta peau
Roulait sous mes doigts
Tu aimais que je la remonte
Jusqu’au pli de l’aine
Et avant d’y être
Flottait l’étendard
De joies plus profondes
Ô la robe verte
Ta robe vert laitue
Signal d’allégresse
Fruit pas défendu
Tachée et froissée
Tant de fois par jour
Nous avions tant d’appétit
Et d’amour
Que c’était tout le temps
Le moment de se le dire
Et de le prouver
Albert PESSES
Tu te souviens
La robe verte
Ta robe vert laitue
Etroite sur tes hanches
Tu étais toute jeune
A peine tes vingt ans
Et ta robe légère
Allégeait ta vertu
Tu n’en avais guère
En ma compagnie
La robe sur ta peau
Roulait sous mes doigts
Tu aimais que je la remonte
Jusqu’au pli de l’aine
Et avant d’y être
Flottait l’étendard
De joies plus profondes
Ô la robe verte
Ta robe vert laitue
Signal d’allégresse
Fruit pas défendu
Tachée et froissée
Tant de fois par jour
Nous avions tant d’appétit
Et d’amour
Que c’était tout le temps
Le moment de se le dire
Et de le prouver
Albert PESSES
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